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Jeune mademoiseau recherche une meuf mortelle

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CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : 2013
- Tour de jeu : //
- Délai maximum d'attente de réponse : 2 semaines
- Sauts de tours : //
- Autre : Non


Raphaël avait envoyé une photo du soleil une semaine auparavant à ce numéro qu'il avait pris subrepticement sans que sa propriétaire ne le sache. Une technique de baroudeur qu'il tenait de son adolescence. Il s'était levé, sorti d'un lit d'une inconnue, le jour se levait et le soleil pointait. En fumant une cigarette à la terrasse, avant de partir au garage il avait pris une photo pour le lui envoyer "De bonne humeur ?" Sans rien d'autre, sans répondre plus tard. Ne pouvant se résoudre à l'abandonner à son sort solitaire, il avait réussi à récupérer le carnet téléphonique des oncologues et il avait, à force d'essai, retrouvé le bon médecin qui s'occupait d'elle. Il lui avait donné les horaires de chimio. Raphaël y était d'abord allé une fois. Il était reparti, lâche, pas le courage d'affronter son agressivité ou sa maladie. Il avait retrouvé le chaton qui s'était littéralement collé à lui. Chaton SDF qu'il avait remis dans son carton. Seul chaton au monde sans instinct de survie.
Cette fois-ci, il apporte des croquettes, au chaton malingre. Et il ne se dérobe pas. Il est assez heureux pour qu'elle n'entache pas sa bonne humeur. Bonne humeur signifiée par absolument rien vu l'aspect bad boy distant de Raphaël. Une bitch resting face.
Il retourne dans la salle où elle était la dernière fois, s'asseoit juste à côté.

"Yo."


Dernière édition par Chaton le Mer 21 Nov 2018, 11:04, édité 2 fois
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La journée est monotone. Rien de fou, comme d'hab. Sasha a sorti son chien Jay, puis elle est partie s'enfermer avec lui dans son labo. Elle a passé la journée là-bas, parce qu'elle n'avait aucun cours à donné aujourd'hui. Et puis sur le coup des 16h, elle est partie à l'hôpital pour sa séance de chimio. Elle est tranquillement installée quand elle sent une présence à côté d'elle, et une voix... Surprise, elle écarquille les yeux une seconde, sa montre qui mesure ses battements de coeur s'emballe et dehors, le temps commence à changer. Elle respire profondément, faisant de son mieux pour calmer son coeur. "Merde, t'es vraiment con. Qu'est-ce que tu fous là ?"
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Il sourit, ou plutôt remonte les coins de bouche légèrement. "Désolé si je t'ai fait peur." Il sort un magazine d'une poche, c'est un Auto-Moto qu'il a pris sur le chemin. Un truc ridicule mais parfois certains articles lui sont utiles. Il ne regarde toujours pas Sasha. "Je viens t'accompagner." Il parle d'une voix claire et haute, sans doute, assurée. Il sait d'avance qu'elle va le rembarrer alors autant qu'elle comprenne vite qu'il ne va pas bouger.
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"J'ai pas eu peur, j'ai juste été surprise." Elle soupire une nouvelle fois, et se recale dans son fauteuil, son livre en main, les jambes croisées. Elle compte pas s'énerver pour lui, ça non. Elle compte encore moins tout foutre en l'air à cause de lui. Merde, quoi. Elle rouvre son livre et elle replonge son regard dedans. "Bon, tu cherches quoi ? Pourquoi tu me fous pas juste la paix ? Qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu me colles comme ça ?" Sa voix est dénuée d'émotions, juste neutre, comme son visage, comme son regard, comme tout. Mais intérieurement, elle doit faire un putain d'effort pour rester calme.
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Il hoche la tête. Surprise ou peur, le résultat a été le même. Il regarde les nouveaux modèles de moto. Aux prix inatteignables. Il soulève alors trois doigts pour ses trois questions. L'échange est amusant, chacun dans son livre. "Rien, ou alors juste que tu sois plus seule. Tu en rêverais. Ton amabilité ou ça doit être une histoire d'hormones... oui c'est ça. Tu sens vraiment bon, on te l'a déjà dit ?" Il sourit. Elle est bloquée là, et il commence à la connaître un peu, alors il s'amuse. Raph ferme son magazine, le laisse sur un autre tas de magazines, et sort son deuxième magazine, plus intéressant. La revue Science.
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Sasha respire, prend le temps de finir sa page avant de daigner penser à ce qu'il vient de dire. A nouveau, elle est un peu surprise par ce qu'il vient de dire. Merde, pourquoi il a ce pouvoir là sur elle, aujourd'hui ? "Arrête ça, merde." Elle tourne vivement sa page. "J'suis pas seule, et même si c'était le cas, j'vois toujours pas ce que ça peut te foutre. Tu me connais même pas." Elle hausse finalement les épaules, ce qui lui arrache une légère grimace de douleur.
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Le silence s'éternise, mais Raphaël s'en fout. Il vient de commencer un article passionnant sur l'IA et se demande déjà comment il va pouvoir hacker le logiciel de ce groupe de chercheurs allemand. La voix de Sasha le surprend, il doit s'extirper de sa pensée et n'entend pas ses premiers mots. "Pour quelqu'un qui a de la famille et qui pourtant n'est jamais accompagnée tu as l'air plutôt seule. Et je ne parle pas du fait que tu essaies de tenir tout le monde éloigné." Le fait qu'il ne s'en fout pas est déjà plus mystérieux, même pour lui. "Je suis sous ta peau après tout. Et puis c'est..." Il compte sur ses doigts. "La 5ème fois qu'on se rencontre."
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Sasha n'aime pas ce type. Ou peut-être qu'elle l'aime bien, et c'est ce qui lui fait chier. Elle reste impassible, mais cette fois, elle répond du tac au tac. "Et toi quand on t'regarde, t'as pas l'air aussi chiant. Comme quoi, les apparences sont trompeuses." Et elle recommence à lire, sans qu'aucune émotion ne la frappe. "Ah bah voilà, c'est pour ça que j'ai l'impression que tu me colles. Tombe pas amoureux, hein. J'me donne déjà du mal pour que tu me lâches, alors n'en rajoute pas."
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Il retourne donc dans sa lecture. Il sourit toujours, un sourire provocateur, presque moqueur? elle babille un bruit parasite et agressif, il a l'habitude, plus la peine de réagir. Et retient à grand peine un rire quand elle lui dit de ne pas tomber amoureux. Il est déjà tombé amoureux, mais il s'ennuie vite. Et aucune femme n'a tenu son attention trop longtemps, il est trop passionné par d'autres choses, elles sont trop inconstantes. Il aime sa solitude, son indépendance. Pourtant elle c'est le destin. D'un point de vue pragmatique, il se demande si elle pourra lui apporter ce dont il a besoin dans une relation, si même il arrive à aller jusque là.
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Sasha retourne à sa lecture, en essayant de pas le regarder. Il attend que ça, qu'elle se foute en rogne. Et c'est certainement pas un connard dans son genre qui va y changer quoi que ce soit. Elle sait pas trop si c'est un kiffe de sa part que de faire chier le monde, s'il s'emmerde dans sa vie au point d'avoir besoin de pourrir celle des autres, s'il est masochiste au point d'aimer profondément se faire remballer h24, mais dans tous les cas, elle cédera pas. Non, elle cédera pas. Dehors, le ciel se couvre légèrement.
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La lutte commence. Quoique pour Raphaël, elle a déjà commencé depuis 5 rendez-vous plus ou moins officiels, plutôt moins que plus à vrai dire. Sasha est une forteresse. Et lui, un stratège. Ils sont donc tous les deux, en train de lire, l'un souriant, l'autre de marbre à l'extérieur. Il le sait vu que la luminosité a baissé par la fenêtre. Il marmonne, pas dupe. "ça se couvre on dirait bien." Puis tourne la page, les articles de biologie l'intéressent peu. Il se lève alors pour aller chercher autre chose à lire. Des revues féminines, politiques, médicales, des livres pour enfant, et un vieux numéro en mauvais état de tatouages. Il revient s'asseoir à côté d'elle.
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Elle jette un rapide coup d'oeil à travers la fenêtre, et elle remarque que le ciel s'est effectivement couvert. Merde. "Ils avaient annoncé de la pluie pour la fin d'aprèm'." qu'elle répond simplement. Elle dit ça autant pour lui que pour elle. Peut-être même un peu plus pour elle. Pour se rassurer. Ca foire pas mal. Elle pose son livre sur ses genoux, comme un soubresaut, ou un truc qu'elle rumine depuis dix minutes. "Et puis d'abord, t'es pas sous ma peau, tu m'as juste tatoué une fois, ça fait certainement pas de toi une partie de moi, et ça te donne encore moins le droit de faire ça."
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"De t'accompagner à une séance de chimio ?" Il lève un sourcil. Elle a arrêté de lire. Il est bien sûr satisfait mais hors de question de le montrer, elle va se braquer. Il pose son magazine sur ses genoux.
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"Ouais, entre autre." Sasha le fixe avec intensité. Elle arrive pas à comprendre pourquoi. Pourquoi elle ? Pourquoi il fait ça ? Pourquoi il va pas emmerder une bimbo qui sera intéressée par son look de badboy ? "T'es entré dans ma vie comme une putain de gastro. Et en plus tu profites de mon état pour t'accrocher. Tu comptes rester là longtemps, encore ?"
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C'est la meilleure. Le sourire de Raphaël s'efface doucement alors qu'elle le fixe. C'est vrai qu'il se prend la tête. Pourtant ça ne peut pas se finir comme ça. Il repart dans la contemplation des tatouages du magazine mais sa voix est grave et sérieuse. "Je compte rester là jusqu'à la fin de la séance. Et si je peux pas venir à chaque, j'aimerais au moins t'accompagner à certaines. T'as pas besoin de moi pour vomir et être malade. Et je profite que tu sois bloquée ici parce que sinon tu fuis. Et c'est pas que moi. Tu fuis tout le monde, tu fuis même ce qui te fait du bien. Parce que si je suis lourd, tu es lâche." Grande inspiration. Il se lève, il ferait mieux de partir au fond.
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Sasha le regarde un moment sans rien dire. "Tu connais rien de moi, alors commence pas à me dire ce que je suis. Tu sais pas pourquoi j'fais tout ça. T'en as aucune idée. Tu sais même pas pourquoi j'ai rien dit à ma famille, tu sais pas non plus pourquoi je suis comme ça. Alors tes leçons de morale à la con, tu te les gardes." Et elle hausse à nouveau les épaules, en croisant les bras sous sa poitrine et en regardant par la fenêtre. "De toutes façons, même si je te dis que j'veux que tu me foutes la paix, tu continueras à venir et j'y pourrais rien. J'suis fatiguée, j'ai pas envie de me battre contre la terre entière, surtout quand ça sert à rien."
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Soudainement la fatigue le prend lui aussi. Qu'est-ce qu'il fait là ? Il pourrait faire ce qu'il aime, réparer des motos, plancher sur un nouveau logiciel, lire un livre sur le canapé. La fatigue de Sasha le gagne. Il n'est pas là pour se battre non plus. C'est vain. Il n'est pas un psychologue et elle a vraisemblablement des choses à régler avec elle-même. "Tu veux que je parte ? Tu le veux vraiment?"
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Elle voudrait bien lui dire oui, mais elle n'y arrive. Elle sent comme un blocage, qui l'empêche de vraiment l'envoyer chier. Pourquoi ? Merde, pourquoi ? Pourtant, elle a envie d'être tranquille. Elle a toujours voulu ça. Être seule, pas faire de mal, et lutter contre cette putain d'hypersensibilité qui l'a bouffée durant toute son enfance. Elle soupire, tandis qu'il se met à pleuvoir dehors. "Merde, t'es chiant." Et puis elle rouvre son livre, et elle recommence à lire, muette, visiblement impassible et intérieurement perturbée.
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Il pleut. Qu'est-ce que ça veut dire qu'il pleuve ? Elle est triste ? En colère ? Il aurait tendance à opter pour la première solution mais les mutations n'ont pas toujours de sens. Pourtant, le ciel parle à sa place. Elle n'a pas dit non. Et c'est un pas de géant. Sauf que la pluie fait penser à Raphaël que quelqu'un ou quelque chose pourrait être dans une situation compliquée. Il plonge son regard dans celui de Sasha. "Alors je reste. Mais donne moi cinq minutes." Sa main effleure celle de Sasha tandis qu'il s’éclipse aussi vite qu'il est arrivé.
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Tout se passe si vite que Sasha n'a pas vraiment le temps de réagir, de le rembarrer, de dire quoi que ce soit. De toutes façons, elle ne sait pas trop quoi lui dire. Elle est toujours incapable de lui dire qu'elle veut qu'il dégage, et maintenant qu'elle s'est enfoncée, il la prendra plus au sérieux, de toutes façons. Elle soupire à nouveau, et s'enferme dans un masque d'insensibilité qui ne parvient pas à arrêter la pluie. "Ouais, c'est ça." Elle sait pas où il part, et elle s'en fiche bien. Elle lit son livre, pour patienter. Elle a pas eu de nausées, encore, mais elle a mal. Et le contact de la main de Raphaël lui fait encore plus mal.
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Trempé, la capuche sur la tête, une grosse boule dans la poche ventrale de son sweat-shirt, Raphaël espère que sa veste de cuir (par-dessus le sweat-shirt, lui donnant un style particulièrement indéfinissable) ne va pas en pâtir. Il est essoufflé mais fait mine de rien et salue de nouveau l'infirmière qui sort de la salle. Il prend le plus gros journal, et se remet nonchalamment à côté de Sasha. Puis il sort son t-shirt roulé en boule de sa poche de veste. "Bon t'es trempé toi." Lui aussi. En fait il ressemble un peu à la boule de poil hirsute qu'il vient de sortir de la poche et qui effrayé ne dit rien.
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Sasha a l'impression qu'il s'écoule plus de cinq minutes, et elle finit par se dire qu'il ne reviendra pas. D'un certain côté, elle se sent soulager. Jusqu'au moment où il franchit la porte, trempé jusqu'à l'os. Et là, elle se sent presque soulagée qu'il soit de retour. Il s'assied, et sort une boule de poils tout aussi trempé de sa poche. "Qu'est-ce que..." Sasha le regarde, interdite et incrédule. Ce type n'a vraiment aucune limite. Il est toujours imprévisible. "Où est-ce que t'as trouvé ça, encore ?" Elle hausse encore les épaules et marmonne un peu importe à peine audible.
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"Tu me dis si quelqu'un vient, je pense pas qu'on ait le droit de ramener ça ici." Il fronce les sourcils. "J'espère qu'il va rien te refiler." Il refronce les sourcils. "Il ou elle d'ailleurs." Il a enlevé son t-shirt en pleine rue, a remis son sweat et sa veste pour en faire une serviette et il essuie vigoureusement le petit qui miaule doucement. Puis il l'observe, satisfait, l'animal lui observe partout. "Il était à l'entrée la dernière fois où je suis venu. Une sorte de chaton SDF abandonné par sa mère. Je me suis dit que j'allais pas le laisser sous la pluie." Comme toi. Elle lui a donné envie de sauver le chaton.
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"En fait, toi non plus t'as pas le droit d'être là. Pourtant, on te dit rien." Sasha relève la tête vers le chaton, en se disant que c'est qu'un petit machin ridicule qui ressemble à rien. "Si je meurs à cause d'un chaton, tu me le paieras." Elle n'avait pas envie de mourir, mais alors mourir d'une mort aussi ridicule, ce n'était même pas envisageable. "Raphaël le sauveur au grand coeur." qu'elle raille en levant les yeux au ciel. Et puis elle se détourne encore de la bestiole, sans pouvoir s'empêcher de jeter des coups d'oies, de temps en temps. C'est qu'il est mignon, quand même... Le chaton aussi.
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"Ouais. Quoique ton médecin est pas mal complice de mon crime." Il sourit en pensant à ce médecin. Un gars sympa. "Comment ? Tu seras morte." Provocation à l'humour noir. Il ne réagit même pas à sa raillerie. Il a déjà tué, n'en est pas fier et préfère être vu comme un sauveur. Le chaton est mignon, joue avec ses doigts, le mordille, tombe sur sa propre queue. Un instant Raphaël oublie Sasha et redevient un gamin, celui silencieux dans son coin avec ses passions bizarres. "Tu veux le caresser ?" Il lui tend. Le chaton doit avoir des puces ou des maladies. Elle prend des risques. Mais après tout elle a déjà le cancer et elle est déjà à l'hôpital.
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