Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE RP ^-^

- Statut du RP : Ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Tour de jeu : Siparti, Egaun
- Délai maximum d'attente de réponse : 7 Jours on va dire ?
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3
- Autre : /

Egaun pilotait tranquillement son chasseur de classe Rapière à la recherche de quelconque vaisseau de valeur à aborder. Cependant, ses capteurs n'indiquaient rien, et le pirate commençait à s'inquiéter quand à l'allure d'un des réacteurs qui était en train de chauffer. En effet, depuis qu'il avait reçu un tir bien placé de son ancienne victime, il n'avait fait que retarder la réparation de ce réacteur.  
Quand son état commença à devenir critique, Egaun prôna la prudence et atterrit sur Manooine, planète la plus proche. Il n'aimait pas ce lieu, il y avait presque personne et des vents très puissants. Ils auraient eu raison de copier le style de vie de Dosth s'ils avaient été intelligents, songea-t-il.
Il avait au moins eu la présence d'esprit de placer son vaisseau contre une falaise, espérant que cette dernière protégerait temporairement son chasseur des tempêtes. Néanmoins, n’ayant pas apporté les outils nécessaires à la réparation de son vaisseau, il s'en alla à travers le désert, vers une ville de Manooine, à la recherche d'une boîte à outils et d'une source d'énergie, nécessaire au redémarrage du réacteur.
Il partit donc vers l'est, jusqu'à la rencontre de la ville espérée. Là, il alla à la cantina pour voir s'il n'y avait pas des marchands, plus ou moins légaux prêt à lui vendre de quoi faire réparer son vaisseau. Il scruta la cantina et alla s'assoir dans un coin pour avoir une vue d'ensemble.

Des nuages embrumaient la vision de la mercenaire, nuages qui devenaient des formes familières qui vaquaient à leurs occupations avant de se dissiper. Par-dessus tout elle sentait des bras puissants qui l'entourait. Tendresse et force. Il y avait si longtemps qu'elle avait oublié ce contact. Maman ? murmura-t-elle  se croyant retombée en enfance. Je suis si bien dans tes bras Maman... L'illusion féminine sourit puis laissa la place à un masque stupéfait qu'on l'appelle maman.

Uh ? Adoption ?  Ce rêve était nouveau pour elle et les voix lui disaient quelque chose. S'était-elle retrouvé dans un orphelinat ? Pas le moindre souvenir  mais il lui semblait qu'elle était trop vieille pour être adoptée. Difficile de se souvenir... Maudite brume ! Adoption ? Maman est morte ?

Ryot eu la même réflexion. Elle est beaucoup trop vieille. Et puis elle n'a pas l'air d'avoir besoin d'une figure paternelle. Ou maternelle. Euh... j'sais pô. fit-il en réponse à Erlann. Peut-être, hein. Ou peut-être pas. Peut-être qu'elle l'avait simplement abandonné. Ou peut-être elle était malade. Tellement de possibilités !

Egaun suivit le bref échange de paroles entre les deux, partagés entre l'amusant de la situation et le stress devant la criminalité de cette planète. Un couteau n'était sûrement pas une bonne arme dans une galaxie aussi peuplée, il était une proie facile malgré les quelques vols de marchandises qu'il avait fait, sans son vaisseau, il n'était qu'une fourmi sans défense dans une maison trop grande pour lui. Cette métaphore le rendit encore plus mal à l'aise.

Parler de sa mère permit à des souvenirs d'affluer dans l'esprit affaibli d'Erlann. Je me souviens... Elle est morte d'une cochonnerie qu'on lui a refilé... J'ai fini dans la rue au lieu de l'orphelinat... Parler lui était douloureux à cause de la blessure dont la tache de sang semblait s'élargir. Elle se sentait s'affaiblir au point de le murmurer doucement Crois bien que j'ai besoin d'un toubib... Tout que pouvais faire Erlann c'était compresser la plaie.

En voyant la protégée de Ryot perdre son sang, Egaun regretta tout de suite ce nouveau fardeau. Cela ne lui attirerait que de nouveaux ennuis. Son guide lui demanda s'il pouvait faire quelque chose. Non. Répondit-il directement, pas question de trainer encore. Mais devant le poids de sa conscience, il se résolut donc à faire quelque chose. Je vais essayer.. Tournons dans cette rue là, elle est plus tranquille, je vais essayer d'arrêter l'hémorragie.

Une petite voix osait lui faire remarquer qu'elle aurait mieux fait de ne pas devenir mercenaire si elle aimait pas les inconnus qui jouaient les toubibs. N'empêche que le bleudinet savait y faire et elle le suspectait d'être un habitué des escarmouches.   C'est bon ? T'as fini de me tripoter ? dit-elle sans se retenir impatienté par les gestes lents du bleudinet pour s'occuper de la plaie. Profitait-t-il de la situation ? s'interrogea-t-elle.

Tu vois. C'est pour ça que les femmes et Ryot, ça va pas bien ensemble. (Enfin, ça va très bien ensemble, mais il sait juste pas quoi faire avec. (Enfin— nan tsé quoi, j'vais arrêter là, je m'enfonce)). Ils essayaient de l'aider et elle semblait pas hyper contente. Bon, peut-être qu'ils avaient pas l'air d'être des mecs avec de bonnes intentions (surtout pas toi, Ryot), mais quand même hein. Un merci peut-être ? Nan ? Bref. Tout ça n'est qu'un monologue intérieur. En réalité, tout ce que foutait Ryot c'était se gratter la tête avec un p'tit air embarrassé.

Egaun se rappelant assez ce qu'il fallait faire, son père lui ayant appris très jeune, allongea la femme puis prit un tissu dans son sac (qui servait à l'origine à emballer un sandwich :gf8q: ) puis comprima la plaie avec le linge. C'est bon ? T'as fini de me tripoter ? Egaun, contrarié se releva en relâchant le morceau de tissu. Soit tu me fais confiance, soit je te laisse te vider de ton sang dans cette ruelle. Personne s'en préoccupera, c'est pas les morts qui manquent à Manooine.

Elle renifla. La confiance signifie souvent la mort ici. (Tiens d'ailleurs ses amis mercenaires avaient fuis en l'abandonnant...) La jeune femme ramassa le morceau de tissu que Cheveux bleu avait lâché et l'appliqua contre sa blessure pour étancher le sang. Elle réfléchit à la meilleure manière de le ménager puis ajouta Merci pour ce linge. Je vais appeler le vaisseau. Elle fouilla ses vêtements pour retrouver sa radio mais constata qu'elle l'avait perdue. Génial.

Et du coup elle allait faire quoi la madame qui semblait avoir un petit changement de planning ? Euh... bah euh... euh... y a une radio au garage... Un mécano, une radio et avec un peu de chance des tickets de loto. Jamais Ryot avait-il été aussi aimable qu'aujourd'hui ! Une âme charitable, vraiment. Ça fait chaud au cœur.

Oh, une radio aussi ? Quelle belle coïncidence, on peut donc y aller à ce fameux garage ? demanda nonchalamment Egaun. Puis il avisa de la blessure de la femme. Pourraient-ils quand même y aller avec ce poids en plus ? Il hésita à l'abandonner mais Ryot ne voudrait jamais et la conscience d'Egaun commençait à se manifester de plus en plus fortement. Tu peux marcher ? Questionna-t-il à son attention.

HRP:

C'est vrai qu'il était pressé, le bleudinet. Ryot se rappelait pas s'il lui avait dit sa raison pour le besoin de son garage (enfin, le garage d'Anarchi, mais on fait genre). Problème de vaisseau ? Besoin d'un job ? Il avait eu un peu trop la tête dans les nuages pour vraiment enregistrer qu'on lui avait parlé. D'ailleurs, il était bien sûr qu'il perdait toujours la mémoire après une soirée bien alcoolisé. Au moins il était toujours habillé et sur la même planète. C'était déjà ça. Sinon, euh, j'peux la porter ?

Ah oui, porte la, ça nous ferra sûrement gagné du temps. Sauf si vous décidez de vous lancer dans un autre dialogue maman, petite fille. Puis, il ajouta rapidement après : Si mademoiselle est d'accord bien sûr. Egaun n'était pas habitué à ce rythme de déroulement si lent, à croire que le destin essayait de lui donner une leçon de patiente en plus de celle de compassion.

Petite fille ? Petite fille ? Elle lui adressa un regard noir et malveillant sans faire le moindre commentaire. Il avait de la chance qu'Erlann ne soit pas en état de se battre sinon, il aurait peut-être gouté la poussière et le nano-bitume de la rue. Aussi elle se remit debout pour lui montrer de quoi était capable la "petite fille" même affaiblie par une blessure !

Donc, euh... (arrête avec tes "euh", Ryot) ... tu marches, alors ? Il se gratta l'arrière de la tête, encore une fois incapable de déduire quoi que ce soit d'une simple conversation. C'était difficile les humains. Enfin, pas seulement les humains. Les sariens, les nemiens et les valeth aussi étaient bien compliqué. C'est juste que Ryot semblait avoir le plus de difficulté avec les espèces qui partagèrent son ADN. Truc bizarre.

Après un regard qui n'avait rien de bienveillant, elle se remit debout. Perfect. Et maintenant Ryot, tu vas nous y amener ou bien tu es décidé à nous faire tomber dans toutes les catastrophes de la planète avant d'arriver ? Peut-être était-il trop dur avec ce pauvre Ryot qui n'avait rien demander pour se retrouver dans ce grand enchaînement de péripéties. Bon, par contre la pauvre femme, elle c'était pas ses affaires, elle était sous la charge de Ryot.

C'est vrai qu'il n'avait jamais eu autant de problèmes qu'aujourd'hui, le Ryot. (Sauf si on compte le 23 mars du calendrier grégorien. Mais on ne parle pas du 23 mars. C'est un sujet tabou.) Même que peut-être c'était pas lui le malchanceux, mais bien le bleudinet. C'était pas lui qui avait eu un accident de vaisseau après tout ? Non... Il secoua la tête et pointa dans l'autre direction. Par là. Près du parcours.

Ah d'accord, allons y alors. Il sortit de la ruelle, regarda à droite à gauche : pour l'instant rien d'inquiétant. Je vais quand même sortir mon couteau, on sait jamais. Ce qu'il s'empressa de faire. Il était droitier mais tenait toujours son couteau de la main gauche parce qu'on lui avait appris à le manier ainsi, à l'époque, il ne posait pas de question. A l'époque, on lui ordonnait, il exécutait.