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Zebeast

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Zebeast
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Error 404 not found. Lun 24 Jan 2011, 02:49
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Rappel du premier message :

Presente toi banane flambee


Prénom : Zeb
Age : *coughs*
Activités : Dodo, manger, dessin.
Centres d'intérêts : Dodo, manger, dessin.
Où j'ai trouvé le forum : Anthology
Un petit mot pour Nano. ? : Prout prout.
Activité à Prévoir : Ben, quelques fois par semaine, je suppose ? Mais bon, vous me connaissez maintenant, c'est très variable (mais je reviens toujours ;A;)
Bonus : Uuuuuuum yes.


 

Foxx


X-Men

○ Prénom et Nom : Foxx
○ Nom de code : Foxx
○ Age : JUST TURNED 18 !!!
○ Race : Mutant
○ Alignement : Magneto
○ Métier : Grosse andouille
○ Pouvoir : undefined


Cherche coiffeur (mort ou vif)

- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Ça, il préfère pas en parler, vous voyez. Parce que bon, quand on fait genre on est dur à cuir et qu’on mesure 160 cm, c’est pas trop ça. Mais il perd pas espoir !

- T’as des signes particuliers ? Ben, heu, non, du tout. C’est un humain très normal, avec le nez, la bouche, les yeux, les 4 oreilles et tout et tout. Il a des bras, des jambes, un truc entre les jambes, des cheveux sur la tête, une queue (l’autre, là) poilue toute douce au derrière… rien d’anormal quoi. Mis-à-part ça, il a quelques piercings sur le visage et aux oreilles et peut-être bien quelques-uns sur le corps mais comme il est pas encore majeur, je vous en reparlerai quand il aura 21.

- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Alors… Bon, vous voyez ces blogs fashion ? Oui ? Eh bien, tous ceux que Dalton suit, il les suit aussi et s’inspire très grandement des outfits qu’il y a, pour être sûr d’être vraiment très très hype. Parce que sinon, bon, son fashion sense laisserait grandement à désirer. D’ailleurs sa tactique n’est pas parfaite parce que quand vient le temps d’assembler le tout, ça donne pas toujours des trucs super potables.

- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Si.

Comment ça, vous attendez que je dise c’est quoi ? Vous vous mêler de ce qui vous regarde, des fois ?
Foxx

Interview avec Fox News

- T'as Facebook ? Twitter ? Tumblr ? T'es geek ? WELL OF COURSE. Sinon, comment il ferait pour suivre son bloggeur préféré, hein ? Comment ça, c’est un stalkeur ? J’vois pas de quoi vous parlez. Il aime juste savoir chaque update et chaque nouvelle photo et comment se passe sa vie et ce qu’il a mangé pour déjeuner et… Oui bon ça va hein, on vous fait chiez, vous, quand vous obsédez sur des célébrités ? Ben voilà. La seule différence, c’est que c’est son grand-frère, du coup c’est pas comme si il avait pas le droit de savoir, hein.

-Ta famille est cool et fonctionnelle ? LOL.

- C'est quoi tes passe-temps, dans la vie ? Foxx, il aime les trucs cools. Genre, faire la fête, les armes, les trucs comme dans les films. Il aime la bière, le pot, Grand Theft Auto V, il aime les combats, l’action, l’adrénaline et les gens. Mais tout ça, c’est du gros bluff. Foxx, il aime se prélasser au soleil, il aime courir, il aime s’étirer. Il aime lire des gros bouquins à la fenêtre en journée pluvieuse, boire du chocolat chaud en plein été, résoudre des casse-têtes compliqués, jouer à des point n click toute la journée en oubliant de manger, regarder des séries et pleurer à chaque épisode… Mais tout ça, personne le sait, parce que c’est pas cool du tout.

- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Ben…. Rien.

- Si tu pouvais passer dans le journal de 20h, qu'aurais-tu à dire ? Dormir, dormir, dormir, dormir, dormir, dormir, dormir, dormir, et aussi dormir, et peut-être dormir un peu plus, et puis dormir encore. Non, sans déconner, ce morveux ne fait QUE DORMIR (God I’d give anything to be sleeping right now --- Oh okay, I’ve slept I’m good). En même temps, dormir c’est comme un refuge. Ça empêche un tas de trucs d’arriver, et quand on est un gros pleurnichard comme Foxx, ça sauve la peau. Enfin, bon, tout du moins, ça sauve les apparences. Comme ça, il a pas à affronter le vrai méchant monde et il peut garder un peu de dignité et de coolness, à la place de chialer à chaque 5 minutes pour ci ou ça. Mais j’ai rien dit, hein, c’est supposé être un secret et mine de rien, il mord fort, ce gosse.

- Si tu pouvais devenir mutant (si t'es humain) ou humain (si t'es mutant), tu le ferais ? Nope.
Histoire (courte)

Une histoire. C’est un bien grand mot. Surtout si y’a rien à dire. Non parce que c’est pas que je veux pas (si quand même, j’ai la grosse flemme là), mais il y a des gens comme ça, ils ont juste pas d’histoire, et Foxx en fait partie. Bon, allez, rien que pour vous (et pour les cookies (t’as fini avec tes parenthèses oui ?)), voici l’histoire du petit renard qui s’appelait Foxx :

Foxx, comme vous pouvez le deviner, ne s’est pas toujours appelé comme ça. Il y a de cela 18 ans, ça sonnait plutôt comme « MAIS C’EST UNE HORREUR CE GOSSE, FAITES QUELQUE CHOSE, JETEZ LE DANS LA FOSSE À ORDURE, PARDIEU ! » et vu que c’était un peu trop long comme nom, il a préféré le changer par la suite. En fait, pour être plus précis, c’est Queenie qui l’a changé, parce que bon, quand tout ce qu’on sait faire avec sa bouche c’est mettre des trucs dedans et baver, ça donne des noms pas très prononçables (ex. : Bweeeeuuuagaga). Il devait avoir quoi… 1 minute ? Même pas. Il savait ni parler, ni marcher, ni même ramper, et déjà le monde lui en voulait d’emprunter un peu d’oxygène pour respirer, histoire de dire qu’il était un être vivant comme tous les autres malgré son apparence de fantasme animé japonais ( = furry). Ses parents, ou plutôt, ces êtres dépourvus de cœur mais trop peureux pour le foutre aux vidanges, s’en occupèrent pour qu’il survive jusqu’à l’âge de 3 ans, puis, quand il put enfin mettre un pied devant l’autre, ils l’amenèrent en promenade, marchèrent très très vite pour ne pas qu’il puisse les rattraper, et ne se retournèrent jamais.

Fort heureusement, cette journée-là, Queenie avait décidé d’aller se promener au parc avec les enfants. Ils étaient bruyants et difficile à contrôler quand ils étaient excités, et ils avaient donc prévu d’aller passer un moment à l’extérieur malgré leur apparence, et c’est ainsi qu’ils tombèrent sur ce gamin en train de chialer comme une madeleine avec de la morve plein le visage, debout en plein milieu du chemin avec une flaque de larmes à ses pieds. Tout de suite, Queenie savait qu’il allait faire partie de la famille, juste à voir ses grandes oreilles plus grosses que sa tête et cette queue touffue qui pendait tristement derrière ses petites fesses. Il n’y avait pas de doute, ce gosse venait d’être abandonné. Mais ils passèrent quand même la journée à chercher, lui promettant qu’ils allaient retrouver ses parents coûte que coûte, enfoirés d’humains ou pas. Mais vers la fin de la journée, le petit renard s’endormi contre Dalton, bien blottit contre lui et serré fermement dans ses bras, et à cet instant, il sut qu’il allait y rester et que finalement, ce n’était pas plus mal que ça.

La vie avec Queenie et les 3 autres bambins n’était pas parfaite, mais elle était en tout cas bien mieux que ce qu’il aurait pu vivre avec ses vrais parents. Il fut élevé pour se cacher, rester dans l’ombre plutôt que se montrer au grand jour, et malgré tous les efforts de sa maman adoptive, il y avait toujours quelque chose qui faisait pleurer ce pleurnichard. TOUJOURS. Mais c’est pas comme s’il faisait exprès. D’ailleurs, son plus grand rolemodel était Dalton. Lui, il était cool. Il était grand, il était fort (oui bon, toujours plus fort qu’un bambin de 6 ans quoi), et il n’avait peur de rien. À y repenser, le pattern s’était déjà formé. Quand il ne le suivait pas constamment en s’accrochant bien fort à sa manche, il était en train de l’espionner de loin, et très vite son grand frère devint sa plus grande obsession. Mais sa nature première (biggest crybaby you’ll ever meet) l’empêchait de rapprocher les quelques centaines de mètres qui les séparaient, et le jour où Dalton quitta la maison, Foxx pleura autant que la fois où il avait été abandonné par ses parents, 7 ans auparavant.

Néanmoins, cette fatale journée, il lui fit la promesse qu’il le rejoindrait quand il serait prêt et qu’il deviendrait un homme grand et fort et aussi cool que lui.

Aura-t-il réussi à tenir cette promesse ? LA SUITE AU PROCHAIN ÉPISODE.


Evans Axelsen


Zombieland

○ Prénom et Nom : Evans Axelsen
○ Age : 22
○ Nationalité : Double nationalité : Russe-Norvégienne
○ Métier avant l'apocalypse : Détenu en prison.
○ Lieu de vie : Là où le vent l'emporte. Pour le moment : le camp militaire.
○ Occupation : Vient d'arriver au camp. N'a pas encore reçu de rôle.


Cherche coiffeur (mort ou vif)

- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? 1m82, à vous de juger.

- T’as des signes particuliers ? Beaucoup de tatouages parsemés de piercings ça et là sur une peau laiteuse, quelques cicatrices ornant le tout, et ce qui ressemble à une demi-lune naturellement imprégnée dans sa peau, se reposant sur sa hanche.

- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Ce qui lui tombe sous la main. Ça n'a jamais vraiment eu d'importance, encore moins maintenant. Des trucs qui tiendront le coup, souvent abîmés de prime abord ; un jeans, des bottes d'armées, un hoodie, une grosse écharpe et un beenie, histoire de se garder au chaud.

- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Non.
Evans Axelsen

Interview avec un zombie intello

- Tu parles norvégien, c'bon ? Et anglais ? Il parle, mais avec un accent russe, puisqu'il a été élevé là-bas. Pour l'anglais, c'est plus ardu mais il peut se débrouiller. Pas qu'il parle beaucoup de toute manière.

- Si tu te faisais mordre, tu le dirais aux autres ? Sans doute.

- Tu as 9 zombies face à toi et tu es tout seul. A droite, un ravin, à gauche, une vieille grange en ruine. Tu as une batte de baseball. Tu fais quoi ? Direction ravin, puis on pousse les zombies en bas.

- Tu dois choisir : tu sauves la mamie, l'enfant ou l'humanoïde super sexy qui te fait de l'œil ? Celui qui peut être sauvé. Fort probablement l'enfant.

- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Levé en même temps que le soleil, il vérifie qu'il a encore des clopes, puis se réchauffe un peu de soupe avant de repartir. Il ne sait pas vraiment où il va ; ça importe peu. Il survit, marche vers où ses pieds le guide, fume quelques cigarettes, cherche un abri pour la nuit. Rien de palpitant. Ça n'importe peu.

- C'est la fin du monde ou tu crois qu'un jour, tout redeviendra comme avant les zombies ? Il s'en fout complètement, ça ne changerait pas grand chose.
Histoire (courte)

Les cellules sont petites. Trop petites pour trop de personnes. Crades. Humides. Collantes. Trop chaudes durant l’été, trop froides durant l’hiver. On y vit comme des bâtards, des hommes que même le diable a reniés et que l’espoir a depuis bien longtemps désertés. Mais on fait avec, parce qu’entre la cellule de détention et celles-là, le choix n’est pas hypothétique. Il est indubitable. La prison, c’est jamais très charmant, de toute façon. Peu importe qui tu es, et ce pour quoi tu y es.  Kazimir était un de ceux qui y avait tout vu et tout entendu. Un vieux Black respecté de tout ceux qui avaient encore quelques poussières de morale quelque part en eux, qui méprisait les Goats et qui s’était reprit quelques années pour le meurtre d’un de « ces enculés de cafeteurs », comme il aimait répéter. Son passe-temps était de raconter ce que ses yeux avaient pu découvrir durant son incarcération qui devait dater de l’époque de vos grands-parents. Evans, lui, était juste au mauvais endroit, au mauvais moment. Un léger tour du destin, un mauvais enchaînement de décisions, le mauvais karma de sa vie antérieure, une erreur peut-être ; « si une chose peut mal tourner, elle va infailliblement mal tourner ».  Ça peut arriver à tout le monde. Ça arrive à n’importe qui. N’importe quand.  Il ne s’en est jamais plaint. Evans c’est pas le genre de type qui se plaint. Il aime bien accepter, c’est sa grande passion. Il a toujours été un grand amateur de la soumission ; on ne se refait pas.  Parce qu’en fait, qu’est-ce qu’on s’en fout.  Ici ou ailleurs, ça ne change pas grand-chose.

Un toit rouillé au dessus de la tête ; des murs en béton craquelé parcourus de tuyauteries en mauvais état qui laissent échapper une substance suspecte d’une couleur suspecte ; de la bouffe infâme à peine comestible que même un chien affamé ne toucherait pas ; des soi-disant potes au passé douteux qui n’attendent que le bon moment pour te poignarder par-derrière et te dépouiller de tout ce qu’il te reste, y compris ta fierté ; des petits accrochages avec ses supérieurs qui dérapent rapidement et qui finissent par des punitions plutôt mémorables et jamais agréables, qu’on finit par regretter la seconde d’après ; un régime totalitaire, despotique, limite fascisme qui régit tout jusqu’aux heures où tu dois aller chier, même si, pour être franc, il n’y jamais grand-chose à faire sortir. Les différences sont trop relatives. Au bout du compte, c’est similaire. Tant qu’on se tient tranquille, tout va pour le mieux dans le mauvais. Rien n’est vraiment mauvais, à condition de ne pas savoir ce qu’est le bon.  Quand on n’avait pas grand-chose pour commencer, alors on ne perd rien d’important. Un peu de liberté, peut-être quelques douches en sécurité où laisser tomber le savon n’était pas la plus fatidique des erreurs, la brève compagnie de charmantes jeunes filles, le plaisir de dormir sur ses deux oreilles, et un certain nombre de repas sains pour changer des nouilles précuites une fois par deux mois quand les économies et le temps  le permettaient. Sinon, rien.

Evans avait grandi avec un père monoparental. Un homme imposant, strict, maladroitement rude, aux méthodes d’éducations drastiques ; un homme de bien tout de même, qui ne cherchait qu’à apprendre à son fils – peut-être un peu trop tôt et d’une manière grossière –, que la vie, ce n’était pas aussi simple que d’aspirer à devenir astronaute et se barrer loin de cette planète de merde pour aller prendre son pied dans l’espace. L’homme, à la base, n’avait pas une vie particulièrement époustouflante. Un passé assez mouvementé dont les souvenirs avaient été laissés en Norvège quand il avait, par souci de travail et d’argent, déménagé en Russie avec le petit Evans de 3 ans. Il y avait laissé, en même temps que sa vie passée, sa seconde femme et son deuxième fils, avec qui la séparation n’avait pas été des plus faciles. Un homme qui avait lui-même grandit dans un environnement obscur et véreux, et qui avait toujours dû se battre pour ce qu’il possédait, ou avait déjà possédé. À ce moment, plus grand-chose, sauf un enfant dont il ne savait pas comment s’occuper, quelques restes d’épargnes dans le fond de son compte de banque et le besoin de repartir une vie autre que celle qu’il avait eu jusqu’à présent ; il avait lu dans un livre, quelques temps avant son départ, un paragraphe qui l’avait fait réfléchir : « […] Et s’il avait appris une chose ces derniers jours, c’était que le passé devait être laissé derrière. Il ne pouvait jamais être revécu et ceux qui continuaient à livrer de vieilles batailles ne connaissaient jamais le frisson du succès ni la guérison des blessures, ni la satisfaction du simple contentement ». *

Il venait d’un milieu austère, agissait comme un caporal, grognait plus que parlait, et si au début, l’idée avait été d’apprendre à son gosse à quel point la vie était dure et impitoyable, le résultat n’avait pas été exactement ce à quoi il avait prétendu. Il voulait qu’il soit déjà grand alors qu’il savait à peine parler ; qu’il subvienne à ses besoin par lui-même, qu’il soit indépendant, fiable, coriace, résistant, affranchi. Et par envie de tout cela bien avant le temps, il avait institué des règles rigoureuses dans le but d’en faire cet enfant dont il pourrait se débarrasser en étant fier. Et qui pourrait, surtout, lorsqu’il serait en âge, le laisser vaquer aux occupations solitaires d’un homme qui ne voulait pas mourir dans le regret d’une existence corrompue et passée trop vite. Mais malgré ses espoirs et les attentes envers ce fils qu’il aimait sans aimer, les choses avaient prit une autre tournure. À quel moment, pourquoi, comment, il ne savait pas. Ce qu’il avait commit comme faute lui était inconnu. Ce qu’il avait créé n’avait alors rien du schéma qu’il avait au premier abord esquissé. Evans n’était pas ce garçon dont il avait rêvé. Il obéissait, certes, à la perfection. Jamais dans sa vie l’homme n’avait vu une telle docilité. Un jeune adolescent au bon cœur, complaisant, facile à vivre. Mais c’était tout. Il l’avait vu un jour, en venant le chercher à l’école, en train de se faire intimider légèrement par un groupe de jeunes. Il avait observé. Par curiosité, pour voir s’il pouvait être digne de cet être absurdement passif.

Evans avait supporté. Calmement. Sous les yeux ébahis de son père, il avait accepté cette naïve humiliation, le sourire aux lèvres. Un sourire creux, avait noté l’homme. Il avait, pendant l’heure du repas, demandé si cela était récurrent, brisant alors dans la pièce faiblement éclairée ce même perpétuel silence froid qui suivait leur destin entremêlé comme un spectateur fidèle. Il lui avait répondu oui, sans aucune once de tristesse ou d’amertume, au plus grand étonnement de l’homme. Le petit avait par la suite fini son assiette avec l’appétit de ceux qui apprécient les petites choses de la vie sans en demander plus, sans en vouloir plus, et sans penser qu’il peut y avoir plus, s’était levé, avait débarrassé et était remonté dans sa chambre en fermant la porte au nez de cet homme farouche.

[…]

Evans écoutait. Il écoute toujours, d’ailleurs. C’est une bonne personne, Evans. Pas le type qui cherche des ennuis. Pas le type qui cherche quelque chose. Il n’a jamais vraiment eu ce qu’il voulait dans la vie. Il n’a jamais vraiment voulu quelque chose. La tôle, c’est bien pour ça. On n’a pas besoin d’avoir de motifs pour survivre ; ce genre de buts que les gens se donnent souvent, pour avoir le courage d’avancer, et qui, bien souvent, laisse plutôt à désirer. On est là. On fait ce qu’on peut. Ça l’arrange. Obéir, c’est ce qu’il fait le mieux, tant qu’on ne le laisse pas choisir, ou décider. Il en est incapable. Il avait déjà essayé. Au nom d’une relation qui n’avait jamais vraiment été importante, mais qui aurait peut-être pu l’être, s’il avait été quelqu’un d’autre. Elle s’appelait Alisa. Elle était jolie, intelligente, pas trop chiante, ne partageait pas cette délicate attention de dame nature qui se nomme syndrome prémenstruel avec les autres jeunes femmes ; une fille à marier. Ils étaient ensemble depuis un certain moment. Ils s’étaient rencontrés à une soirée, imbibés d’alcool jusqu’au bout des orteils, mais s’étaient trouvés attirants même le lendemain matin. Alisa était une fille ouverte d’esprit et pas trop capricieuse. Une belle blonde aux traits typiquement soviétiques qui avait un rire coquin, un étalage de connaissances aussi grand qu’une bibliothèque nationale et elle aimait autant boire toute la nuit qu’étudier jusqu’aux petites heures du matin.

Elle n’avait jamais vraiment cru à l’amour, et préférait les relations à court terme plutôt que de s’engager dans un attachement émotionnel qui n’aurait mené, d’après elle, à rien. Mais elle avait quand même essayé. Evans non plus n’était pas trop du genre à s’enticher pour de bon. Il appréciait les petites attentions, mais pas trop. C’était venu tout seul. Aucun des deux n’avaient jamais eu l’occasion de trouver un reproche assez gros pour pouvoir mettre fin à leur relation, et l’option de simplement se séparer parce que ça ne menait nulle part était trop pénible pour qu’elle ne traverse leur esprit. Encore une fois, ce n’était qu’une question d’habitude. Alisa avait toujours fréquenté des hommes assez possessifs, jaloux, contrôlant et même parfois violents ; ce qui l’avait séduite chez lui était cette douceur et cette bonté de cœur, cette espèce de simplicité qui faisait d’Evans un garçon plaisant et facile à vivre. Rapidement, cependant, elle avait compris que rien n’est jamais totalement parfait ; « Si tout semble fonctionner correctement, alors vous avez manifestement oublié quelque chose ». Elle avait commencé à se questionner sur la vraie nature de l’homme dont elle semblait vraisemblablement être amoureuse, le genre d’amour platonique, un mélange d’appréciation et d’affection, loin des rêves poétiques de la petite fille qu’elle avait déjà été. Pour cette première fois où elle le découvrait après en avoir nié l’existence pendant tant d’années, les doutes s’étaient instaurés beaucoup trop rapidement à son goût. Plus qu’un amour platonique, il était à sens unique.

Pourtant, de l’extérieur, tout semblait aussi parfait que la petite fille en elle l’aurait espéré. Le garçon avec qui elle sortait était de ces garçons qu’on ne remplace pas facilement. Pour le peu qu’elle avait entendu de son passé, il avait étudié en mécanique durant un an après que son père ait décidé qu’il était assez grand pour vivre sa vie seul, à l’âge de 17 ans. Il avait travaillé en même temps mais avait finalement abandonné l’université par manque de temps, afin de continuer son apprentissage par lui-même. Son appartement était l’image même de son hobby, rempli de gadgets de toutes sortes et d’inventions mi-terminées qui le resteraient à tout jamais. Elle avait cependant tergiversé un moment de son habileté à prendre soin de lui-même en voyant l’état du bordel, mais avait chassé toutes questions une fois qu’ils avaient prit un logement ensemble ; l’homme qui fait la cuisine et le ménage est rare, et elle possédait une vraie perle. Du moins, c’est ce qu’elle avait cru. Evans faisait tout ce qu’elle lui disait de faire. Elle avait le sentiment qu’il ne le faisait que parce qu’il s’en foutait. Un robot. Il disait tout ce qu’elle voulait entendre, lui obéissait au doigt et à l’œil, mais jamais rien de plus. Son sourire était creux, avait noté Alisa. Ce n’était pas quelqu’un de mauvais. Définitivement pas mauvais, ça, elle aurait mit bien plus que sa main à couper. Il ne le faisait pas intentionnellement, mais c’était écrit partout sur son visage, dans ses gestes, dans ses paroles : Il n’avait pas le moindre intérêt en qui que ce soit, ou en quoi que ce soit.

Evans, c’était surtout un mètre soixante-douze de pacifique et paisible je-m’en-foutisme. C’était des cheveux mi-longs d’un beige délavé, comme son t-shirt préféré qu’elle avait trop souvent porté. C’était des orifices artificiels dispersés un peu partout sur un corps svelte et élancé dont ses prunelles en avaient souvent parcouru l’étendue. C’était une flaque d’encre douteuse aux couleurs aussi fade que l’étaient ses désirs, éparpillée sur sa peau ni blanche ni basanée, de manière à ce que cela forme des lignes et des courbes zigzaguant doucement aux rythme des quelques veines apparentes, d’une signification qu’il n’avait jamais justifiée. Evans, c’était l’ordinaire, le banal, le distant, le blasé. Evans c’était deux yeux bleus-verts sans grande ambition qui regardaient le monde d’un air ailleurs, qui se posaient quelques instants sur les gens avant de continuer leur chemin. Pas d’arrogance, pas de mépris, pas de hargne, ni de fierté ; un profond détachement, une soumission, une constante intellectualisation. Evans c’était une personne que l’on connaissait immédiatement du premier regard, et que l’on ne connaitrait jamais vraiment. C’était un sourire éloigné, abordable mais inaccessible. C’était le reflet dans le miroir, que l’on peut voir à la perfection sans jamais pouvoir réellement le rencontrer, celui de la lune dans le lac, qui se brouille au toucher. C’était le gaucher, le passif, l’homme ennuyant au beau visage flegmatique ; « Je suis là, vous êtes là, la vie continue ».

On dit souvent que les gens changent selon les situations auxquelles ils sont exposés. Qu’ils apprennent de leurs erreurs, qu’ils sacrifient souvent leur orgueil ou leur prétention afin de pouvoir mieux se donner, ou se faire pardonner. C’était effectivement le cas pour plusieurs des hommes en prison. L’un d’eux tout particulièrement. Son prénom était Matveï ; assez ironiquement, tiré de l’hébreu, il signifiait « don de Dieu ». C’était un jeune adulte, ou un vieux jeune. Le genre de mec  dont l’âge reste inconnu et totalement impossible à trouver à moins qu’il ne le révèle lui-même, ce qui n’avait jamais été le cas. Matveï n’en disait jamais beaucoup sur lui. C’était un homme aussi silencieux qu’une tombe, néanmoins, les rides sur son visage en disait beaucoup plus que le peu de mots qui pouvaient parfois s’échapper d’entre ses lèvres sèches. Comme beaucoup, il avait grandit dans un environnement qui l’avait sans doute amené jusque là ; on blâme ce qu’on peut, jusqu’à ce qu’on comprenne qu’en fait, que l’on trouve un fautif ou non, ça ne change plus rien. Il avait commis nombre de crimes impardonnables, mais n’avait jamais arrêté de chercher l’absolution et la miséricorde de celui qu’il avait offensé. Il avait voulu se repentir jusqu’à la moelle de ses os brisés par le temps et le sang ; et il était un des rares à s’être fait emmuré de son plein gré, acceptant sa peine comme on accepte un cadeau empoisonné, s’enfonçant dans sa douleur en essayant de la chasser.  

Il avait pourtant sous ses yeux un homme qui n’avait jamais essayé de changer. Ce jeune homme gaucher, passif, ennuyant, au beau visage flegmatique, au tatouage de bouddha lui recouvrant le dos et maints autres.  C’était un spirituel, un vertueux, sans être philanthrope ou héroïque ; n’avait laissé quelques marques de fatigue se graver sur sa peau, ni n’avait ouvert son cœur à quelque amnistie qui soit. Il n’avait, par ailleurs, jamais été fermé. Comme un arbre dont les branches se plient sous les caprices d’une tempête, il laissait passer ce qui pervertissait les hommes avec une flexibilité étonnante, les laissant souffler entre les crevasses de son écorce aussi dure que fragile. Matveï avait d’abord été étouffé de jalousie et de haine envers cette personne qui, devant son nez ni se cambrait, ni se tenait, ni ne s’apitoyait, ni ne combattait. Lui qui avait passé sa vie à affronter, résister, lutter, lui qui avait passé sa vie à se braver lui-même et qui n’avait réussi qu’à accomplir le pire du bien, quand il voyait cette cigarette se consumer presque tendrement au coin de ces lèvres, alors il ressentait à nouveau ce besoin violent de tout anéantir. Mais le vrai anéantissement survint quelques temps plus tard. Et malheureusement, s’il avait vu le jour de la main de Matveï, tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes, ce qui avait été loin d’être le cas. Il n’y eu plus de meilleur des mondes. Plus de rêve. Plus de famine en Afrique. Plus de récession. Plus de tous ces petits problèmes qui font de notre petite vie une petite vie comme celles de tous les autres, avec laquelle on essaie de s’accommoder tant bien que mal.

Il n’y eu plus rien du tout.

Peut-être, si les hommes n’avaient pas été des hommes, tout cela ne se serait jamais produit. Peut-être qu’avec un peu de bonne volonté et d’efforts, des êtres comme Kazimir, Alisa ou Matveï auraient pu changer le cours de chose, ou tout du moins le cours de leur propre vie. Ou peut-être, rien de tout cela n’aurait pu être évité. Qu’importait, maintenant. Le sort de l’humanité et de leur destin était scellé. Et la prison, qui avait été jusqu’ici l’un des pires endroits pour l’homme, n’en devint que pis. Les gardes désertèrent rapidement, et ceux qui avaient frôlé l’espoir qu’ils seraient en sécurité à l’intérieur de leurs murs en béton armé réalisèrent rapidement qu’ils mourraient de faim et de soif, si ce n’était pas du fléau qui commençait déjà à ronger leur abri. C’est ainsi que Kazimir pu enfin s’échapper après ces longues et interminables années d’emprisonnement, juste pour comprendre qu’à présent, la terre était devenue son pénitencier, et celui de tous ceux qui l’habitait. Néanmoins, la peur qui figeait les plus jeunes et inexpérimentés ne l’atteignait pas. Il en avait trop vu pour s’arrêter. La quête de la liberté fut remplacée par la quête de la vie, et de cette manière, il entraîna avec lui Matveï, pour qui la rage envers Evans s’était amenuisée lorsqu’il lui avait fait comprendre que l’aumône du pardon qu’il recherchait tant se trouvait à l’extérieur, là où la moindre vie humaine avait de l’importance. Pour un pécheur comme l’homme aux milles rides, ces paroles furent le début de sa réelle rédemption. Il voulu aller en Norvège. Il voulu se recueillir auprès d’une des personnes dont il avait arraché la vie à main nue. Et il voulu que le garçon vienne avec lui.

Kazimir rendit l’âme le troisième jour. Trop confiant en ses capacités, pas assez conscient de son corps devenu trop vieux pour ce genre d’efforts.

Matveï continua son chemin. Devant la tombe de sa toute première victime, il s’ôta lui-même la vie d’une balle dans le crâne par lâcheté.
Et Evans se retrouva à nouveau seul, dans ce pays où il avait à peine vécu autrefois, à errer sans but ; Souviens-toi que tu es mortel ; souviens-toi que tu mourras.

Вода камень точит. (Goutte à goutte, l'eau creuse la pierre.)

*Un profond sentiment d’injustice, de Berveley D.Boissery, traduction Michel de Lorimier, Lux éditeur, 2011.


Baby


Alpha Perdu

○ Prénom et Nom :  Baby "B.B". Quoi ? Ben non, c'est pas son nom de naissance, ducon. Mais un nom, ça se donne, ça se change, ça s'échange. Et à force de se faire appeler "bébé" par-ci, "baby" par-là, au final, c'est plus ton nom que le nom qu'on t'as donné quand t'étais bambin, oui ?
○ Age : 28
○ Race : Telun-humain. Humain-telun. Un mélange quoi. Des tests d'ADN révèleraient combien de pourcent de chaque en détail, peut-être même bien un peu de Nemien par-ci et un peu de Valeth par-là (qui sait !), mais ça coûte bien trop de crédits pour savoir des trucs qui servent franchement à rien.
○ Planète :
○ Métier : Ah bah ça. Va falloir montrer le pognon pour acheter l'info. Haha. Déclenchement des rires. ... C'est une blague que tu peux pas comprendre de suite en fait, parce que la blague c'est que son boulot c'est information broker. ... Tu piges ? Ha ha ha, marrant hein ? (non mais on est d'accord, c'est toujours moins drôle quand on doit l'expliquer). Bref, des informations confidentielles au plus offrant, c'est ça son taf. Le gagnant pour la prochaine course truquée ? Le lieu de détente prédilectoire de l'infâme pirate Bar'bosaï ? Le secret bien gardé d'un politicien que tu veux faire chanter ? Tu veux savoir ? Demandes et tu reçois ! Si t'es prêt à payer le prix, bien sûr.


Cherche coiffeur (mort ou vif)

- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Drôle de question, dis. C'est pour un infocache de rencontre ? Va, on va jouer le jeu. Disons que t'es plutôt taille normale, dans le genre... on dit 167cm, dimension humaine, oui ? Eh ben tu devrais peut-être penser à lever les yeux quand tu lui parles parce sinon tout le monde va penser que t'es un gros pervert. Difficile, je sais. Ils sont un peu... là, quoi. Et puis ça donne des torticolis et tout. Mais bon, je m'éloigne du sujet, c'est "grand ou petit", pas "volumineux ou filiforme". Donc je disais, si t'es un Sarien, ça va t'es bon. Par contre, si t'es plutôt size Hurson, tu devrais peut-être faire attention.

- T’as des signes particuliers ? Comme tout telun qui se respecte, Baby a ces machins qu'on appelle communément excroissances. Apparemment, plus c'est gros, mieux c'est - encore, je rappelle que je parle d'excroissances. Les siennes prennent plus la forme de cornes que de protubérances, et elles jauchent sur sa tête comme, heu, des cornes. Super pratique pour empaler quelqu'un, un peu moins pour dormir. Mais ça lui vaut des "oooh" et des "aaah", et être vouée à dormir sur le dos pour le restant de sa vie est tout d'un coup plutôt secondaire comme problème. Surtout que ça attire l'oeil vers d'autres choses que les cicatrices chirurgicales qui, bien que mini-invasives et judicieusement cachées la plupart du temps, sont tout de même présentes.

- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Style vestimentaire ? Dans le genre... vêtements ? Ha ! Jamais entendu parler. Écoute, c'est pas tout, mais il fait vachement chaud sur Manooine. Deux soleils, toussa. D'accord, c'est pas Dosth, mais en même temps sur Dosth, une minute bronzage équivaut à 3 cancers de la peau et un barbec' de cervelet. Oui, on est au courant, dans le désert faut se couvrir pour garder la fraîcheur et se protéger du soleil bla bla bla. Le style, c'est plus important. Bon, elle se balade pas à poils, mais presque. Après, ses tenues elles-mêmes vont dépendre d'où elle va et pour quoi. Pas besoin d'être un génie pour savoir qu'avec un métier comme le sien, il faut parfois passer incognito, voir être quelqu'un d'autre entièrement. Limite c'est de l'espionnage, oui ?

- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Un recorder modèle KV-648. Tu sais jamais quand t'auras besoin d'enregistrer la conversation des deux Sariens assit à côté de toi à la cantina, où quand t'auras soudainement une idée de génie à ne surtout pas oublier. Pour les trucs plus visuels, c'est une holocamera dernier cri, avec un zoom ultra 556x. Peut être utilisé comme paires de lunettes pour voir de loin.
 Baby "B.B". Quoi ? Ben non, c

Interview avec un poulple

- Où te planques-tu ? (vaisseau, station orbitale, planète, etc.) Ça sonne de plus en plus chelou, tes questions. C'est une ruse de l'AAG pour choper les pauvres d'esprits de la Rébellion ? Pas qu'elle soit rebelle ou quoi. Pas tout à fait réglementaire, mais rien d'une terroriste. Mais oui c'est bon j'y viens, sois patient dis. Tu peux la retrouver dans ce qui lui fait office ET de bureau ET de maison, c-à-d. le dernier étage d'une vieille bâtisse qui doit bien avoir l'âge de ton arrière arrière arrière arrière arrière arrière grand-père et qui ressemble à ce que ressemblerait ton arrière arrière arrière  arrière arrière arrière grand-père s'il était encore en vie et si c'était un immeuble. Pas joli joli, oui ? Mais c'est fonctionel, et au premier y'a un snack (qui a fermé au moins 4 fois dans les 12 derniers mois pour insalubrité - et pour dire, le quota d'insalubrité est pas le même ici que sur Celur, je te laisse imaginer l'état), et il est ouvert 62h/62. Pratique, non ? Autre point positif, c'est que vu qu'ils la connaisse bien et qu'elle leur a dit 2-3 fois que quelqu'un leur avait envoyé un inspecteur au cul, elle a un bon gros rabais de 30% sur toute la marchandise à l'arrière. Et quand je dis "marchandise", tu crois bien que c'est pas de bouffe dont je parle. Meilleur snoopers sur le marché !

- Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ? Les cartes ! Faut garder ses yeux sur les cartes ! T'as jamais joué au poker avec  un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle, un droïd à tête de canard et une cleptomane toi, ça se voit bien. Tes cartes, leurs cartes, toutes les cartes. T'as le malheur de cligner des yeux ? T'en a 3 qui ont disparues, 7 qui ont fait visite chez le magicien, et 4 qui sont rendues chez le voisin. Écoute, des parties de poker, ça se gagne pas miraculeusement.

- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ? Que du bien, j'suis sûr ! Tiens, pourquoi on irait pas voir ? Rien de plus authentique que d'avoir une réponse des personnes concernées, oui ?

La cantina est remplie à bloc. Au bar, y a de la zic à tue-tête, et il faut limite crier pour s'entendre parler. Le barman compte et recompte ses sous-verres pour la vingtième fois, et fini avec un juron qui en ferait rougir les plus grossiers.

"C'te meuf, j'te jure ! Elle les bouffe ces trucs ou quoi ? Mais pas croyable, quand c'est pas les sous-verres, c'est les verres eux-mêmes ! Et quand c'est pas les verres, c'est les cacahuètes. Les cendriers. Les cure-dents. Même les serviettes, quoi ! Les serviettes ! Elle a une idée de combien de crédits ça coûte ces foutus machins ? Cinq ans que ça fait. Ou plus ? J'en sais rien. Des fois elle se pointe tous les jours, et des fois on lui voit plus les nénés pendant des semaines--- Tu sais combien de serviettes ça fait, ça ? Elle est chanceuse qu'elle me ramène des clients et qu'elle boive comme un trou parce que sinon y'aurait longtemps qu'elle serait bannie d'ici, crois-moi."

Le mec un peu plus loin s'enfile son dixième verre de l'heure. Il est pas tout à fait là, mais il semble assez lucide pour placer un mot à la suite de l'autre, ce qui est pas le cas de l'hurson à côté qui ronfle bien fort la joue en plein dans la mer de bave qu'il est en train de créer.

"Baby ? Gros tatas, peau bleu-gris, crinière blonde ? Elle a pas été stripper, elle ? Il me semble l'avoir vu quelques fois aux Filles de Bllarg y'a quelques années, mais elle était plutôt brunette. Après, j'suis pas sûr, sous les spots et tout on fait pas trop la différence, et j'étais pas mal pété aussi. Mais y m'semble bien, avec un physique pareil ça m'étonnerait pas. Hey, je juge pas hein ! Sans ces nanas, nous les moches on crèverait dans les décombres de Manooine sans pouvoir faire la différence entre une femelle et un Xzblorg. Elle doit faire escorte maintenant, je crois. Plutôt sympa comme fille. Un jour où j'allais pas fort fort, elle m'a jasé pour me remonter le moral - et m'a même pas chargé un crédit."

Du côté du VIP lounge, une Telune aux airs d'ambassadrice compte ses jetons gagnés d'un air nonchalant. Elle a l'air de rouler sur les crédits, mais elle t'offre même pas un truc à boire.

"Vous avez déjà entendu parler d'une telune qui ne change pas de couleur ? Sans vouloir vexer, il doit y avoir un truc qui cloche génétiquement. C'est ce qui arrive quand ces humains pensent pouvoir rattraper notre évolution en mélangeant nos sangs, que voulez-vous. Et sans consentement, quelle horreur ! De vrais barbares ! Je plaint sa mère et la pauvre fille, mais qu'est-ce que je peux y faire ? S'il fallait que je sauve tous ces misérables enfants métisses, je ferais vite faillite. Ça me rend malade de savoir qu'en plus de l'avoir profané, ce sauvage d'humain a aussi mit fin à la vie de sa pauvre victime, mais au moins j'ai un peu de paix d'esprit sachant que Bée a vengé sa mère et qu'il y a une pourriture en moins dans la galaxie d'Oxtros."

Dans une boot plus éloignée, un mec canon aux cheveux léchés et aux allures de top modèle semble avoir perdu la raison. Il cause tout seul et il faut te rapprocher légèrement pour entendre ce qu'il raconte.

"Moche ! Elle m'a dit que j'étais MOCHE. Moi ! Moche !  Non mais vous m'avez vu un peu ?! Soit, qu'on me traite de connard, c'est une chose, je le suis un peu et je suis prêt à l'admettre. Dragueur, coureur, grossier séducteur, certes ! Mais moche ?! Je voulais qu'avoir sa fréquence comlink, et elle me brise le cœur ! Moi ! Je les brise les cœurs, moi, pas le contraire ! Un de ces jours.... je lui ferai ravaler son "t'étais bien de loin mais t'es loin d'être bien"... Je lui ferai admettre qu'elle me trouve bien foutu... oui... Moche, qu'elle m'a dit ! Elle a besoin de lunettes, c'est sûr... personne me trouve moche, c'est impossible... Pouffiasse va."

... Okay, peut-être pas QUE du bien, mais l'avis général est que c'est pas une nana détestable, pas déplaisante à regarder du tout, qui se rappelle jamais de rien donc on peut lui faire la même blague salace 10 fois pour lui soutirer un rire à en faire sourire les plus grincheux, et avec qui on peut faire causette jusqu'aux petites heures du matin (à ses propres risques et périls, qui sait quelles informations elle va aller revendre par après--- si elle a pas retenu tout de travers).

- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ? Je savais bien que c'était une ruse, faut pas nous prendre pour des cons, hein. De toute façon, comme j'ai dis avant, rien à cacher ! Sauf, heu... bon, à bien y penser, certaines choses à cacher. Mais la CC, la politique, l'écologie, l'astrologie, qu'on s'en badigeonne bien les melons ! Les lois aussi d'ailleurs, rien à branler. Littéralement. Quel que soit l'état de l'univers, il y aurait toujours des enfoirés pour essayer de baiser tout le monde, et il y aura toujours des cons pour essayer de les arrêter. C'est la balance universelle, oui ? Dans n'importe quel cas, il y aura du boulot. Pour elle, en tout cas. Et c'est un peu ça qui compte.

- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ?  Déjà, ça se lève tard. Et quand je dis "tard", j'entends milieu de l'aprèm, à moins vraiment qu'il y ai une urgence. Et par urgence j'entends... non, rien. Tu peux pleurer, te prosterner à ses pieds, lui offrir tous les crédits de la galaxie - me cite pas sur ça -, rien à faire, elle lèvera pas le petit doigt. Les soleils tapent et puis ça travaille beaucoup mieux le soir jusqu'au petit matin. T'as déjà vu quelque chose de palpitant arriver entre 8h et 15h ? C'est bien ce que je croyais, elle non plus.  Après, ça bouffe un truc léger, soit en buvant le fond de verre de la veille, soit en le régurgitant, dépendamment de comment son estomac se porte. Le reste, ça varie de jour en jour. Si y'a du boulot, boulot. Elle fait peut-être grasse mat' chaque jour mais ça veut pas dire qu'elle sait pas bosser quand il le faut, hein. Si y'a pas de boulot, tu peux la retrouver en train de faire du shopping ou défoncer son adversaire dans un holojeu populaire.

- Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ? BIIIIP. Mauvaise question. La question c'est : QUAND elle trouvera la planète Alpha, à quel prix vendra-t-elle l'information. Ça où elle s'en fait une planque de vacances pour elle toute seule. Ben quoi ? Faut s'reposer des fois.
Histoire (courte)

 Ça, pour le coup, va falloir lui demander toi-même, parce que les versions varient d'une personne à l'autre. Ça dépend de qui demande.

La pièce est bordélique. Y'a des trucs qui traînent partout, et ça ressemble plus à une planque qu'à un endroit où quelqu'un vit quotidiennement. Ça reste décoré, même si t'as l'impression que les objets ont été choisis par un Xzblorg aveugle tellement c'est éclectique.

"Mon histoire ? Mmmh. Elle est longue, t'es prêt chou ? Vas-y, assied-toi, mets tes pattes sur la table et fais comme chez toi."

Elle s'étale, détendue, parfaitement à son aise, et pianote des doigts sur sa tablette en même temps de parler.

"Mes vieux, c'était la grande histoire d'amour. Les races, ils en avaient rien à foutre. S'aimaient de ouf, et c'était ça qui comptait. Pop était chasseur de prime. L'aurait pu être Grand Conseiller, mais la fausse démocratie, ça l'avait jamais vraiment intéressé. Mam, elle, elle était saboteuse de primes. Moins de demandes et faut vraiment chercher les missions, mais les gens sont prêts à payer une fortune quand leur vie est en danger. Bref, tu vois où j'en viens, oui ? S'ils ont changé de métier après s'être rencontré ? Tu déconnes ! C'était un jeu pour eux. Faisaient pas exprès de prendre des offres conflictuelles, mais quand ça arrivait, c'était compétition direct. Quand j'suis née, le score était de 20-18 pour Mam."

Un machin blob qui ressemble à un mélange entre un chauliode de Sloane et un rongeur essaie de sauter sur ses genoux 5 fois en vain, avant qu'elle finisse par le prendre et le mettre là elle-même. Il est plutôt du genre très moche, mais d'après elle, c'est le plus mignon de tous les extraterrestres. Il s’appelle Baradium, dis Baba pour les intimes, parce que ses flatulences sont légèrement combustibles - mais pas du tout dangereuses, elle te rassure.


"J'étais pas trop en bonne santé, bébé. Métissage et tout. J'ai failli crever mhh... minimum 10 fois avant d'avoir 5 ans, je crois bien. Poumons qui s'affaissent, cirrhose, etc. Heureusement, mes vieux avaient de la thune et des contacts. J'dois plus avoir grand chose qui m'appartient maintenant, et faut changer tous les ans - le foie un peu plus souvent parce que y'en a pas un de ces foutus transplants qui supporte bien l'alcool et, voilà, j'aime bien l'alcool, moi !"

Elle sourit, comme si le fait de devoir refaire l'entièreté du contenu de son corps chaque année était aussi banal que d'aller chez le coiffeur, et comme pour prouver un point, s'enfile une pinte d'un liquide douteux noir qui sent le sulfure et qui fait des bulles. Elle t'en offre, et tu fais bien de dire non.

"Ma jeunesse, je l'ai passé à leur côté. Parfois avec Pop, parfois avec Mam, rarement avec les deux. S'aimaient encore comme amants, rien à voir, mais il était pas question d'arrêter leur passion à cause d'une mioche et de quelques problèmes de santé. Je pense aussi qu'ils voulaient voir de quel côté j'allais me placer, une fois le moment venu. Pop m'apprenait l'art du combat ; j'étais pas terrible (faut dire que je crachais mes poumons au moindre effort physique aussi !) mais c'était un homme patient.  Et Mam, elle m'enseignait les subtilités de l'acquisition d'informations ; j'étais pas terrible non plus, j'ai courte mémoire, tu vois. Mais au final, j'ai fini journaliste. Ah ? Comment ? Information broker ?"

Une rire résonne dans la pièce, elle s'esclaffe et te file un bon coup de poing sur l'épaule. Tu vacilles sur le côté : pour quelqu'un qui est supposément pas très athlétique, elle a une droite qui en jette.

"T'es drôle, chouchou ! T'as prit ça d'où ? Enfin, je vois un peu comment t'as pu en venir là, l'un comme l'autre c'est du recueil d'info quoi. On est pas à la définition près. N'empêche, c'est pas aussi risqué. Avec mes vieux qui se prenaient des trous dans le bide à tour de bras, j'ai pu voir que c'était pas pour moi. J'suis pas une fille de guéguerre, moi."

T'as cru apercevoir un blaster WesVar-7 traîner quelque part en rentrant, mais tu demandes pas. Une fille doit pouvoir se défendre après tout. Personne avec toute sa tête se balade tranquillos sans arme sur cette planète paumée.

"Si je parle d'eux comme s'ils étaient morts, c'est parce qu'ils le sont. Oh non, t'inquiètes, joujou. J'ai fait mon deuil. C'est les aléas du métier, pas de quoi en pleurer. Sont morts comme ils ont vécus, avec beaucoup d'explosions, d'adrénaline, et de courses en speeders. Si j'y étais ? Oui. T'es curieux, va ! Alors... c'était un jour comme un autre. Faisait beau, les zoizos chantaient. J'avais 19 ans à peine, et c'était le tour de garde de Mam. J'aimais bien quand c'était son tour, à cette époque. Un truc entre filles, tu vois le genre. Pop me les saoulait un peu trop parce qu'il avait tendance à être trop radical, et moi, jeune adulte opiniâtre que j'étais, j'appréciais bof-bof. Bref, c'était une de ces missions croisées, là, celles où ils étaient dans des camps opposés et..."

Elle te raconte une histoire de taré. Une histoire de poursuite, de criminels recherchés intergalactiquement, y'a même une visite de L'AAG. Ça escalade et ça devient rapidement un bain de sang. T'es pas sûr combien d'éléments sont vrais ou pas mais elle le raconte si bien qu'au final, ça a peu d'importance.

"Voilà. Auront fini ex æquo, au moins. Après, j'ai décidé que j'allais pas suivre leur pas. Je me suis sentie libérée, aussi.  Je veux pas les remettre en question, mais j'avais jamais vraiment eu la chance d'explorer ma vie à moi, mon identité. J'ai prit mes cliques et mes claques et je me suis barrée, question de prendre de l'air frais et de me remettre les idées en place. J'ai voyagé quelques années de planète en planète, puis j'suis revenue sur Manooine pour y faire mon Q.G."

Le reste, c'est du déjà vu. Pas d'histoire d'amour à priori, beaucoup de connaissances mais peu d'amis. Avant de partir, elle te fais goûter à ses gâteries préférées.Elle a passé la plupart du temps à en grignoter, alors tu te dis pourquoi pas. Pire erreur de ta vie. Dire que c'est dégueulasse serait un doux euphémisme. C'est immonde. Elle a pas l'air d'être au courant, parce qu'elle en avale un tout rond alors que le tient est encore coincé dans ta gorge.

"C'était bien, on remet ça ? La prochaine fois, tu m'invites !"

Elle te fait un câlin d'au revoir. Même si la bise aurait largement suffit, tu dis certainement pas non, et puis elle est quelqu'un qui aime le contact physique d'après ce que tu as pu voir. C'est que quelques heures plus tard, quand tu veux revoir la conversation, que tu te rends compte que ton holodisque a disparu.

Ha ! Tu te pensais p'tit malin ? Mais attends, tu t'attendais à quoi ? Allez ouste maintenant, oui ?


Dernière édition par Zebeast le Sam 10 Aoû 2019, 20:41, édité 33 fois

Alyaa

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Re: Error 404 not found. Jeu 28 Mai 2015, 11:55
Han, mais j'adore ce ptit-là 8D
Il est trop cool, il est trop fun et t'as envie de lui faire des câlins (ouais j'avoue).

Bienvenue dans X-Men, mon cher petit 8) Ça fait plaisir.



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Re: Error 404 not found. Jeu 28 Mai 2015, 15:59
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Haaaan merci mamie \o/
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Re: Error 404 not found. Jeu 28 Mai 2015, 23:06
Réputation du message : 100% (1 vote)
Soooo cheerful 8D

Ouais donc, je peux (re)valider Evans ! Rien n'a changé pour lui vu qu'il était nomade o/ C'est tout bon, ma nouille 8) Par contre, j'ai envie de sauter d'une falaise après l'avoir lu, dis-donc /sort


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Re: Error 404 not found. Dim 26 Juil 2015, 14:34
J'ai passé 5 minutes à essayer d'ouvrir cette page, parce que je cliquais depuis un url de type -->cliquez ici...

Or je ne regardais que le nom de l'onglet ''Error 404 not found'' -_-


Error 404 not found.  - Page 4 Bla_survivant
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Re: Error 404 not found. Lun 27 Juil 2015, 10:05
Ahahah c'est pas mal ça xD Méchant Zeb, tromper ainsi de pauvres âmes innocentes !


Error 404 not found.  - Page 4 Card_l10
Error 404 not found.  - Page 4 Card_j11
Error 404 not found.  - Page 4 Card_n11
Error 404 not found.  - Page 4 Card_c12
Error 404 not found.  - Page 4 Card_r10


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Re: Error 404 not found. Sam 21 Avr 2018, 09:32
Hello !
Oooow j'adore ton petit Foxx ! luv
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Siparti

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Re: Error 404 not found. Sam 10 Aoû 2019, 00:32
Good god bwahaha "t'étais bien de loin mais t'es loin d'être bien". Enfin un peu d'espoir pour Ryot. /arrête de quoter là pour alléger le message/ C'est que t'en as fait un sandwich hein, cette présentation !

5 DAYS LATER...

Aaaaaaaaaaah I LOVE HER. Et j'aime beaucoup la manière dont t'as écrit l'histoire. Il manque juste du Baba !!!! Plus de Baba, Bébé !!!!

Sinon euh, j'peux pas valider encore parce que t'as pas mis l'avatar dans ton profil ha ha What a Face


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Zebeast

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Re: Error 404 not found. Sam 10 Aoû 2019, 20:43
Ah, ah bah oui j'suis trop bête ¬¬

C'est fait ! Pis j'ai rajouté l'image de Baba 8)

(et n'importe nawak avec le sammich ! La fiche d'Evans était bien plus longue (et bien plus déprimante (et lourde)))
Siparti

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Re: Error 404 not found. Sam 10 Aoû 2019, 23:45
Et bien validéééé. Et double validé Baba.


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